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samedi 5 février 2011

Le jour J : l'opération

 [Mode sentimental/]
Tout d'abord, je tiens à remercier de tout mon cœur l'homme qui partage ma vie, mon Philippe, qui a merveilleusement géré les choses ! Mon amour, tu as été parfait, prévenant, attentionné, adorable, merci d'avoir consacré chaque instant de cette journée à mon bien-être. Pour tout ça, et pour tout ce que tu es, je t'aime !
[/Mode sentimental]

Nous voilà donc à ce fameux 4 février, jour de mon opération.
Le matin : Je me sens plutôt bien, même si je commence à appréhender un peu. J'ai surtout peur de mal faire ou de rater quelque chose.
Je déjeune légèrement, j'enlève tous mes bijoux y compris mes boucles d'oreilles, je prends une douche (sur le site de la clinique, ils conseillent de se savonner avec un savon antiseptique... finalement il semble que cette mesure soit un peu extrême et pas indispensable, je me suis contentée de choisir des savons et shampooings sans parfums et autres composants chimiques), et je m'habille avec des vêtements qui ne boulochent pas et ne perdent pas de poils.
 14h00 : Je prends mon 1/2 Lexomil comme prévu, et nous partons en voiture pour la Clinique de la Vision.


Arrivée à la clinique
14h30 : Nous arrivons à la Clinique. A l'accueil, on me remet un bracelet avec mon nom dessus, comme les nouveaux-nés ("comme le bétail" corrige Philippe ^^) et on m'invite à patienter.


15h00 : Un assistant du Dr M. vient me chercher, et m'emmène dans un sas où il m'invite à enfiler une blouse, une charlotte et des chaussons, tout en blaguant pour me décontracter. Nous passons ensuite dans la partie aseptisée de la clinique.
15h15 : Une autre assistante vient me chercher, et m'explique qu'on va procéder à la découpe du capot. Elle me met quelques gouttes de collyre anesthésiant dans l'œil droit, puis me nettoie les paupières avec un produit antiseptique. Jusqu'ici tout va bien, je suis calme bien qu'un peu angoissée tout de même.



La découpe du capot au laser femtoseconde

C'est là que nous quittons le monde des bisounours pour entrer dans la vraie vie. Ce qui a suivi n'était pas franchement agréable, je m'explique :
Tout d'abord, on m'a posé un écarteur de paupières, et là, bienvenue dans Orange mécanique :-/ 


Ce n'est pas confortable sans être vraiment douloureux, mais c'est surtout le fait de se retrouver avec l'œil grand ouvert sans pouvoir cligner qui est perturbant, d'autant plus que j'ai un appareil qui m'éblouit au-dessus des yeux. Mais ce n'est pas fini... l'œil est alors aspiré par un anneau qui vient se coller autour de l'iris, l'empêchant ainsi de bouger. Et ça, pour le coup, ça fait quand même mal. Je vous rassure, mon œil était toujours dans son orbite, mais on sent la pression exercée pour le faire un peu sortir et le maintenir immobile.

A ce moment là, le laser femtoseconde me découpe le capot en 40 secondes. Pour le coup ça ne fait pas mal du tout, puisque mon œil est anesthésié. Après la découpe, je ne vois plus rien de l'œil droit. Le Dr M. me dit que c'est normal. On m'enlève tout le bazar, anneau et écarteur de paupières, et j'ai le droit de cligner de l'œil.

Honnêtement, j'ai eu une montée d'adrénaline à partir de la pose de l'écarteur de paupières. J'étais complètement crispée, je serrais les dents, les poings, et même les doigts de pieds :-D
J'essayais de respirer profondément pour me calmer mais je n'en menais pas large !

Après ça, 2e œil, parce qu'il faut bien passer au gauche maintenant ! Donc re-anesthésiant, re-nettoyage, re-écarteur, re-anneau et re-découpe. Et pour le coup, je n'y vois plus rien après ça, c'est le noir total. En fait je ne sais même plus si mes yeux sont ouverts ou fermés car avec l'anesthésiant je n'arrive plus à les bouger.

A cet instant, je viens d'attendre un pic de stress et je sens qu'il était temps que ça s'arrête car je commençais à lutter pour ne pas faire un malaise (après avoir eu des picotements au bout des doigts, je ne sentais plus mes mains, signe précurseur du malaise chez moi). Mais dès qu'on m'enlève l'anneau et l'écarteur je n'ai plus mal, l'angoisse disparait et je me calme petit à petit.

On me laisse allongée 20 minutes, le temps que les petites bulles d'air causées par la découpe disparaissent. Quand on revient me chercher, je suis beaucoup plus zen.


La correction au Lasik

On me change de salle, et on m'allonge sous un nouvel appareil. A ce moment là, le Dr M. me dit qu'on va passer au 2e laser. Moi qui pensais avoir eu droit au microkératome pour la découpe, je m'interroge. 
Il me répond que finalement, à la relecture de mon dossier, il a préféré procéder à une découpe au laser, car c'est plus simple. Bon OK, merci de m'avoir prévenue du changement de programme !

Après une nouvelle séance de gouttes anesthésiantes et nettoyage, je retrouve mes amis les écarteurs de paupières, toujours aussi peu confortables.
Le moment qui va suivre n'a rien de douloureux, mais impressionne énormément. En effet, le Dr M., à l'aide d'une pince très fine, soulève le capot préalablement découpé. Je suis donc au premier plan... pour voir mon œil s'ouvrir ! Dès l'instant où le capot est ouvert, tout devient totalement flou, mais je distingue encore la luminosité du laser.

Le traitement au Lasik en lui-même ne dure que quelques secondes, est totalement indolore, et contrairement à ce que j'avais pu lire ça ne sent pas le cochon grillé ! En fait ça ne sent rien du tout.

Après le Lasik, le Dr M. referme le capot avec sa pince tout comme il l'avait ouvert, le remet précisément en place et applique une sorte d'embout très fin sur les contours du capot pour le recoller à l'œil.
On m'enlève l'écarteur, et on recommence avec l'autre œil.


Cette partie de l'intervention n'étant pas douloureuse (sans pour autant être agréable tout de même !) je n'ai pas eu de problème de stress, j'ai juste assisté sagement aux évènements tout en restant calme.

Après l'opération

Une fois les deux yeux faits, je me lève, et on me donne des lunettes en plastique opaques et protectrices,  qui m'empêchent de toucher mes yeux.





16h00 : Ça y est, l'intervention est finie ! Je me sens plutôt bien, je n'ai pas mal, mais pour l'instant je vois flou avec un voile de brouillard. 
Après avoir enlevé ma tenue de protection,  on m'emmène en salle de repos, où mon homme me rejoint.


J'ai le droit à une petite collation, je me repose 1/4 d'heure, le Dr M. me fait un test oculaire pour s'assurer que tout va bien, puis après avoir réglé la paperasse et allégé mon portefeuille de 2 600€ (hé oui, le changement de méthode de découpe n'est pas offert par la maison !) je suis autorisée à partir.

On me conseille de rentrer rapidement chez moi me reposer, en gardant les yeux fermés pendant plusieurs heures, car on m'annonce que je vais jongler pendant 5h environ.
Je dois commencer mon traitement au Tobradex, et je peux prendre du Doliprane pour gérer la douleur.
Par ailleurs, je ne dois surtout pas frotter mes yeux pendant plusieurs jours, et je ne dois pas me maquiller pendant une semaine.





















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