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samedi 5 février 2011

Après l'opération : le moment où je dérouille

Je viens tout juste de quitter la clinique et je rentre à la maison, conduite en voiture par mon homme, et là, comme si le timing était prévu à l'avance, les effets de l'anesthésie se dissipent.
Et tout me tombe dessus d'un coup : contrecoup du stress, fatigue, mal de tête, sensation de brûlure dans les yeux, ou de grains de sable, et larmoiement qui se transforme rapidement en torrent de larmes.
Clairement, ça fait mal. Pas au point de vouloir mourir sur place, mais au point de me centrer sur ma douleur, et de ne penser qu'à me coucher et essayer de dormir pour ne plus y penser.
C'est devenu impossible d'ouvrir les yeux, et mon homme me sert de guide car j'avance à l'aveuglette.
Un fois chez moi, je me couche en priant pour que ça ne dure pas trop longtemps.

Au final, ce passage douloureux aura duré 5 heures, de 17h à 22h environ. A partir de là je vais mieux, je mange même un peu, puis je remplace mes lunettes protectrices par des coques à coller avec du sparadrap (toujours dans le but de ne pas toucher mes yeux) avant d'aller dormir.
Pour l'instant, même si je commence à avoir une vision plus précise avec mes yeux tous neufs, je perçois toujours un voile blanc.


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