Nombre total de pages vues

lundi 28 février 2011

J + 30 : Une réussite totale !

Je dois prochainement revoir l'ophtalmo pour un bilan à un mois, mais je reviens déjà donner mon sentiment personnel : je suis totalement satisfaite du résultat de l'opération !
Maintenant je vois bien à 100%, de jour comme de nuit, j'ai même conduit de nuit sans aucun problème !
Ma vision a fini par se stabiliser au bout de 15 jours seulement, et je commençais un peu à m'inquiéter sur la partie "vision nocturne", mais je pense que c'était du au fait que je ne me mettais pas assez de larmes artificielles au cours de la journée. J'ai corrigé cet oubli et depuis tout va beaucoup mieux ! Je n'ai plus de problèmes de sécheresse et de tiraillements non plus.



J'ai vraiment repris une vie tout à fait normale à présent, et je suis ravie d'être libérée de toutes les contraintes que j'ai pu connaître lorsque j'étais myope. 
Je continue à me mettre des larmes artificielles 2 à 3 fois par jour, mais c'est plus du confort qu'un réel besoin. Je n'ai plus aucune trace de pétéchie dans les yeux maintenant, elles ont disparu au bout de 15 jours à peu près.  

Bref, en résumé :
Points positifs : Je me sens libérée, je vois tout le temps, et en plus maintenant je peux faire tout ce que je veux sans contraintes.
Points négatifs : néant !

prochain point : le rendez-vous chez l'ophtalmo, qui va me donner son point de vue médical sur le résultat de l'opération. J'espère qu'il évaluera ma vision à 10/10 :-)
.

lundi 14 février 2011

J+7 : Point d'étape

Voilà maintenant un peu plus d'une semaine que j'ai été opérée. L'occasion pour moi de faire un point sur l'évolution des choses.

Les points positifs :
Je vois net plus de 90% du temps, c'est vraiment fantastique ! Le plus souvent j'oublie que je ne porte plus de lentilles et que ce sont mes yeux qui voient aussi net. Je gagne un temps fou aussi le matin depuis que je n'ai plus l'étape "lentilles". Bref, c'est vraiment confortable de voir !

Les points à améliorer :
Pour l'instant, j'ai encore quelques traces de pétéchies dans les yeux, même si ça a fortement diminué.
Quand j'évoque 10% de temps où je vois un peu moins net, cela concerne surtout le soir et la nuit, en particulier lorsque je suis sur mon PC. Dans ces moments-là ma vision a parfois tendance à se dédoubler légèrement ou à devenir floue, de loin ou de près suivant les cas.
En fait, je sens que mes yeux fatiguent le soir et me tirent, exactement comme quand je portais mes lentilles trop longtemps. La sensation disparaît quand je mets des larmes artificielles, mais vers 23h30/minuit je finis par capituler et je vais me coucher car mes yeux me tiraillent trop.
J'imagine que cet inconfort nocturne est dû au fait que je n'ai plus de larmes pour humidifier mes yeux, et que ça ira mieux dans quelques semaines... en tout cas je l'espère !

Prochain point à J+30 !

lundi 7 février 2011

J+3 : premier rendez-vous post-opératoire

Cela fait maintenant 3 jours que je me suis fait opérer. 
Je passe voir le Dr M. à son cabinet pour qu'il s'assure que tout va bien.
Son verdict : tout va très bien, tout se déroule de manière très satisfaisante. Il évalue ma vision à 9/10, mais précise que c'est très bien 3 jours après l'opération, et que ma vue va encore évoluer.

Je lui parle de mes pétéchies, du fait que j'ai les yeux secs et qui tirent, et que j'alterne des périodes de vision très nette avec des périodes où j'ai une vision légèrement floue ou dédoublée, en particulier sur le PC.
Il m'a dit que  tout cela est normal, que ça va disparaître, et me prescrit des larmes artificielles en attendant que mes larmes naturelles reviennent (d'ici 1 mois environ).
Pour finir, il me dit que je n'ai plus besoin de porter mes coques la nuit, mais que je dois toujours éviter absolument de me frotter les yeux.

Voilà pour aujourd'hui, prochain rendez-vous de contrôle dans 1 mois !

samedi 5 février 2011

J+1 : ça y est je vois !

Lorsque je me réveille après une nuit plutôt paisible, 1er constat : je n'ai plus mal du tout !
Bon j'ai les yeux secs et qui tirent un peu, mais quelques gouttes de collyre arrangent vite les choses.
Mais surtout, le plus important, c'est que je VOIS ! C'est comme si j'avais mes lentilles, sauf qu'en fait, ce sont mes yeux qui voient ! j'ai encore du mal à réaliser l'impact de ce changement, mais je me sens vraiment bien.
Seul petit désagrément : l'anneau qu'on m'avait collé à l'œil au moment de la découpe du capot a engendré des pétéchies. Mais bon je ne m'inquiète pas, ce genre de chose disparaît au bout de quelques jours.




Il est temps pour moi de faire un premier bilan :

Est ce que c'est stressant ? Oui, au moment de l'opération, le fait de tout voir est quand même flippant. Heureusement que l'opération en elle-même est rapide.

Est-ce que ça fait mal ? Oui, modérément pendant l'opération, à cause de l'écarteur de paupières et de l'anneau fixant. Pas du tout lors de la découpe ni de l'application du laser.
Oui aussi après l'opération, quand l'anesthésie ne fait plus effet. Les 5 heures qui suivent sont difficiles, on est complètement HS. Pour autant ce n'est pas insupportable.

Est-ce que ça vaut le coup ? Oui, mille fois oui !!!! 1/2 journée de désagréments pour des années sans prise de tête, à ne plus galérer avec les lunettes ou les lentilles, à enfin voir avec ses propres yeux, c'est le bonheur ! 
Finalement c'était tellement simple que je me demande pourquoi je ne l'ai pas fait plus tôt ! Comme je l'avais dit, je suis une trouillarde, mais là vraiment, ça vaut le coup de prendre sur soi pendant 1h, de faire confiance aux professionnels, et d'accepter de souffrir un petit peu. En plus le résultat est visible très rapidement \o/

En conclusion, je n'ai qu'une chose à dire : amis myopes, foncez !








Après l'opération : le moment où je dérouille

Je viens tout juste de quitter la clinique et je rentre à la maison, conduite en voiture par mon homme, et là, comme si le timing était prévu à l'avance, les effets de l'anesthésie se dissipent.
Et tout me tombe dessus d'un coup : contrecoup du stress, fatigue, mal de tête, sensation de brûlure dans les yeux, ou de grains de sable, et larmoiement qui se transforme rapidement en torrent de larmes.
Clairement, ça fait mal. Pas au point de vouloir mourir sur place, mais au point de me centrer sur ma douleur, et de ne penser qu'à me coucher et essayer de dormir pour ne plus y penser.
C'est devenu impossible d'ouvrir les yeux, et mon homme me sert de guide car j'avance à l'aveuglette.
Un fois chez moi, je me couche en priant pour que ça ne dure pas trop longtemps.

Au final, ce passage douloureux aura duré 5 heures, de 17h à 22h environ. A partir de là je vais mieux, je mange même un peu, puis je remplace mes lunettes protectrices par des coques à coller avec du sparadrap (toujours dans le but de ne pas toucher mes yeux) avant d'aller dormir.
Pour l'instant, même si je commence à avoir une vision plus précise avec mes yeux tous neufs, je perçois toujours un voile blanc.


Le jour J : l'opération

 [Mode sentimental/]
Tout d'abord, je tiens à remercier de tout mon cœur l'homme qui partage ma vie, mon Philippe, qui a merveilleusement géré les choses ! Mon amour, tu as été parfait, prévenant, attentionné, adorable, merci d'avoir consacré chaque instant de cette journée à mon bien-être. Pour tout ça, et pour tout ce que tu es, je t'aime !
[/Mode sentimental]

Nous voilà donc à ce fameux 4 février, jour de mon opération.
Le matin : Je me sens plutôt bien, même si je commence à appréhender un peu. J'ai surtout peur de mal faire ou de rater quelque chose.
Je déjeune légèrement, j'enlève tous mes bijoux y compris mes boucles d'oreilles, je prends une douche (sur le site de la clinique, ils conseillent de se savonner avec un savon antiseptique... finalement il semble que cette mesure soit un peu extrême et pas indispensable, je me suis contentée de choisir des savons et shampooings sans parfums et autres composants chimiques), et je m'habille avec des vêtements qui ne boulochent pas et ne perdent pas de poils.
 14h00 : Je prends mon 1/2 Lexomil comme prévu, et nous partons en voiture pour la Clinique de la Vision.


Arrivée à la clinique
14h30 : Nous arrivons à la Clinique. A l'accueil, on me remet un bracelet avec mon nom dessus, comme les nouveaux-nés ("comme le bétail" corrige Philippe ^^) et on m'invite à patienter.


15h00 : Un assistant du Dr M. vient me chercher, et m'emmène dans un sas où il m'invite à enfiler une blouse, une charlotte et des chaussons, tout en blaguant pour me décontracter. Nous passons ensuite dans la partie aseptisée de la clinique.
15h15 : Une autre assistante vient me chercher, et m'explique qu'on va procéder à la découpe du capot. Elle me met quelques gouttes de collyre anesthésiant dans l'œil droit, puis me nettoie les paupières avec un produit antiseptique. Jusqu'ici tout va bien, je suis calme bien qu'un peu angoissée tout de même.



La découpe du capot au laser femtoseconde

C'est là que nous quittons le monde des bisounours pour entrer dans la vraie vie. Ce qui a suivi n'était pas franchement agréable, je m'explique :
Tout d'abord, on m'a posé un écarteur de paupières, et là, bienvenue dans Orange mécanique :-/ 


Ce n'est pas confortable sans être vraiment douloureux, mais c'est surtout le fait de se retrouver avec l'œil grand ouvert sans pouvoir cligner qui est perturbant, d'autant plus que j'ai un appareil qui m'éblouit au-dessus des yeux. Mais ce n'est pas fini... l'œil est alors aspiré par un anneau qui vient se coller autour de l'iris, l'empêchant ainsi de bouger. Et ça, pour le coup, ça fait quand même mal. Je vous rassure, mon œil était toujours dans son orbite, mais on sent la pression exercée pour le faire un peu sortir et le maintenir immobile.

A ce moment là, le laser femtoseconde me découpe le capot en 40 secondes. Pour le coup ça ne fait pas mal du tout, puisque mon œil est anesthésié. Après la découpe, je ne vois plus rien de l'œil droit. Le Dr M. me dit que c'est normal. On m'enlève tout le bazar, anneau et écarteur de paupières, et j'ai le droit de cligner de l'œil.

Honnêtement, j'ai eu une montée d'adrénaline à partir de la pose de l'écarteur de paupières. J'étais complètement crispée, je serrais les dents, les poings, et même les doigts de pieds :-D
J'essayais de respirer profondément pour me calmer mais je n'en menais pas large !

Après ça, 2e œil, parce qu'il faut bien passer au gauche maintenant ! Donc re-anesthésiant, re-nettoyage, re-écarteur, re-anneau et re-découpe. Et pour le coup, je n'y vois plus rien après ça, c'est le noir total. En fait je ne sais même plus si mes yeux sont ouverts ou fermés car avec l'anesthésiant je n'arrive plus à les bouger.

A cet instant, je viens d'attendre un pic de stress et je sens qu'il était temps que ça s'arrête car je commençais à lutter pour ne pas faire un malaise (après avoir eu des picotements au bout des doigts, je ne sentais plus mes mains, signe précurseur du malaise chez moi). Mais dès qu'on m'enlève l'anneau et l'écarteur je n'ai plus mal, l'angoisse disparait et je me calme petit à petit.

On me laisse allongée 20 minutes, le temps que les petites bulles d'air causées par la découpe disparaissent. Quand on revient me chercher, je suis beaucoup plus zen.


La correction au Lasik

On me change de salle, et on m'allonge sous un nouvel appareil. A ce moment là, le Dr M. me dit qu'on va passer au 2e laser. Moi qui pensais avoir eu droit au microkératome pour la découpe, je m'interroge. 
Il me répond que finalement, à la relecture de mon dossier, il a préféré procéder à une découpe au laser, car c'est plus simple. Bon OK, merci de m'avoir prévenue du changement de programme !

Après une nouvelle séance de gouttes anesthésiantes et nettoyage, je retrouve mes amis les écarteurs de paupières, toujours aussi peu confortables.
Le moment qui va suivre n'a rien de douloureux, mais impressionne énormément. En effet, le Dr M., à l'aide d'une pince très fine, soulève le capot préalablement découpé. Je suis donc au premier plan... pour voir mon œil s'ouvrir ! Dès l'instant où le capot est ouvert, tout devient totalement flou, mais je distingue encore la luminosité du laser.

Le traitement au Lasik en lui-même ne dure que quelques secondes, est totalement indolore, et contrairement à ce que j'avais pu lire ça ne sent pas le cochon grillé ! En fait ça ne sent rien du tout.

Après le Lasik, le Dr M. referme le capot avec sa pince tout comme il l'avait ouvert, le remet précisément en place et applique une sorte d'embout très fin sur les contours du capot pour le recoller à l'œil.
On m'enlève l'écarteur, et on recommence avec l'autre œil.


Cette partie de l'intervention n'étant pas douloureuse (sans pour autant être agréable tout de même !) je n'ai pas eu de problème de stress, j'ai juste assisté sagement aux évènements tout en restant calme.

Après l'opération

Une fois les deux yeux faits, je me lève, et on me donne des lunettes en plastique opaques et protectrices,  qui m'empêchent de toucher mes yeux.





16h00 : Ça y est, l'intervention est finie ! Je me sens plutôt bien, je n'ai pas mal, mais pour l'instant je vois flou avec un voile de brouillard. 
Après avoir enlevé ma tenue de protection,  on m'emmène en salle de repos, où mon homme me rejoint.


J'ai le droit à une petite collation, je me repose 1/4 d'heure, le Dr M. me fait un test oculaire pour s'assurer que tout va bien, puis après avoir réglé la paperasse et allégé mon portefeuille de 2 600€ (hé oui, le changement de méthode de découpe n'est pas offert par la maison !) je suis autorisée à partir.

On me conseille de rentrer rapidement chez moi me reposer, en gardant les yeux fermés pendant plusieurs heures, car on m'annonce que je vais jongler pendant 5h environ.
Je dois commencer mon traitement au Tobradex, et je peux prendre du Doliprane pour gérer la douleur.
Par ailleurs, je ne dois surtout pas frotter mes yeux pendant plusieurs jours, et je ne dois pas me maquiller pendant une semaine.





















La période pré-opératoire : dernière ligne droite

3 jours après mon rendez-vous de paramétrage, j'appelle le Dr M. pour fixer la date de mon intervention. Elle aura lieu le vendredi 04 février à 15h. En posant mon samedi, cela me permet de me reposer quelques jours avant de reprendre le boulot.

Cette fois-ci, je ne dois enlever mes lunettes et arrêter de me maquiller que 3 jours avant l'intervention. 
Entre-temps la clinique m'envoie un consentement éclairé à leur ramener signer, m'informant en gros qu'il existe toujours un risque pour que je perde un oeil au passage. Bah, après tout, être borgne ça donne un genre, j'ai vu ça dans Pushing Daisies ;-)


A part ça, j'ai également une ordonnance pour du Tobradex (anti-inflammatoire et antibactérien), un collyre à mettre 3 fois par jour dès la fin de l'intervention, et la consigne de prendre 1/2 cachet de Lexomil 1h avant l'intervention afin de calmer mes angoisses.
Pour finir, mon homme accepte d'être présent ce jour-là pour me tenir compagnie, car il faut un accompagnant au sortir de l'opération.
Voilà, on y est, arrive enfin le jour de l'opération...

La période pré-opératoire : le rendez-vous de paramétrage

A la suite de ce 1er rendez-vous, je dois donc rencontrer le technicien de la clinique chargé de paramétrer le Lasik en vue de mon opération. Je prends rendez-vous avec lui pour le 07 janvier. La mauvaise nouvelle c'est que, comme que je porte des lentilles rigides, je dois les enlever 15 jours avant le rendez-vous, soit à partir du... 24 décembre ! J'ai donc passé toutes les fêtes de fin d'année, photos à l'appui, avec mes lunettes que je déteste !




Le 07 janvier, je me présente donc à la clinique, qui est vraiment super. Moderne, propre, aseptisée même, elle inspire vraiment confiance. Le technicien, très sympathique, me reçoit pour une nouvelle batterie de tests, pour la plupart déjà réalisés avec l'ophtalmo, sauf que là mes yeux ont repris leur forme initiale puisque je n'ai pas porté mes lentilles depuis 15 jours. Bref, rien de bien compliqué, il enregistre juste toutes les données sur mon œil qu'il rentrera dans la machine pour que le jour de l'intervention tout soit prêt et qu'avec une simple reconnaissance biométrique de l'œil le Lasik sache déjà ce qu'il a à faire.
A la fin du rendez-vous, il me dit d'appeler l'ophtalmo pour fixer la date de l'intervention... et me déleste de 50€ :-)

La période pré-opératoire : le rendez-vous d'opérabilité

La première chose à faire pour se lancer pour de bon dans ce projet a été de choisir où et avec qui me faire opérer. J'ai fait ce choix en allant sur les forums et en visitant les sites des différentes cliniques spécialisées.

J'ai finalement jeté mon dévolu sur la Clinique de la Vision, à Paris, à côté des Invalides (proximité géographique que je trouve assez ironique au passage ^^). Pour l'ophtalmo qui allait m'opérer, il y avait une liste d'une dizaine de praticiens collaborant avec la clinique, mais n'en connaissant aucun j'ai décidé de m'en remettre à la clinique pour le choix.
J'ai donc appelé la clinique pour prendre un rendez-vous "d'opérabilité", rendez-vous qui a en fait eu lieu le 07/12 au cabinet du Dr M. qui m'avait été désigné.
Le rendez-vous a duré environ 20 minutes, il m'a fait faire une batterie de tests assez classiques et totalement indolores (fixer la mongolfière, la petite maison,  etc. tous les bigleux comme moi connaissent...).



Au final il m'annonce que je suis tout à fait opérable, mais qu'il préfère me découper le capot au microkératome car j'ai un astigmatisme asymétrique. Cette nouvelle me met un coup au moral, mais bon au point où j'en suis, je suis décidée et ce n'est plus ça qui m'arrêtera. Il me dit que ça fera un peu plus mal, mais que ça coûtera moins cher (2300€ au lieu de 2600€).
Bon là, je vais un peu spoiler la suite, il m'a finalement opérée au laser femtoseconde. J'y reviendrai plus tard.
Après m'avoir délestée de 80€, il me donne les coordonnées de son collaborateur à la Clinique de la Vision, pour un nouveau rendez-vous de "paramétrage du Lasik".

La genèse

Moi, c'est Audrey, bientôt 30 ans, myope depuis l'âge de 10 ans. 
Après 7 ans de port de lunettes (justement la période de l'adolescence où me faire porter de superbes lunettes en plastique rouge et noir est le pire cadeau qu'on pouvait me faire) puis 13 ans de port de lentilles (une délivrance sur le coup, mais au bout d'un moment on se lasse des contraintes que ça impose) l'idée d'en finir avec cette tare dont la nature m'avait généreusement dotée avait germée dans ma tête.



Bon au début, cette opération de la myopie était plutôt un rêve inaccessible, trouillarde comme je suis, prompte au malaise vagal dès que le corps médical commence à me malmener. Pour tout dire, j'ai attendu 26 ans pour me faire percer les oreilles parce que même ça, ça me faisait peur. Bref, l'opération au laser, c'était pour les durs à cuire, pas les poules mouillées comme moi.

Alors comment me suis-je décidée à passer à l'acte me direz-vous ?
Il y a eu plusieurs facteurs concomitants :

Facteur 1 : Porteuse de lentilles rigides, je devais les changer tous les 3-4 ans. Et ça faisait justement 4 ans en décembre 2009 que je les portais. Si je ne me décidais pas maintenant, ça reportait la possibilité d'une opération de 4 ans. Bon en vérité, j'ai gardé mes lentilles 1 année de plus, car c'est le temps qu'il m'a fallu pour me décider, et pour me renseigner pleinement sur les tenants et les aboutissants de l'opération au laser. Mais cette deadline du changement de lentilles m'a quand même poussée à passer à l'acte.



Facteur 2 : Lors de mes recherches, j'ai découvert qu'il existait une nouvelle technologie de découpe du capot de l'œil à l'aide d'un laser (le laser femtoseconde), au lieu d'utiliser un scalpel (appelé microkératome). 
Plus sûre, plus indolore, et surtout il n'était plus question de "voir" son propre oeil découpé au scalpel, idée qui me révulsait complètement. De ce fait, le passage sur le billard n'était plus aussi terrifiant. Enfin si quand même, mais une terreur "acceptable" !



Facteur 3 : Tout ça c'est bien joli, mais parlons argent. Parce que se faire opérer, OK, mais ce n'est pas gratuit. 2300 à 3000€ suivant les cliniques et les ophtalmo. La Sécurité Sociale ? Ben elle rembourse 0€, opération de confort qu'ils disent. Le salut est venu de ma mutuelle, qui a la bonne idée de prendre en charge 1000€ au total (500€ par œil, j'en ai 2, faites le calcul...). Sans ça je serai peut-être encore en train de faire mes comptes d'apothicaire !



Facteur 4 : La faisabilité. Ma myopie s'était stabilisée depuis un certain nombre d'années, et la dernière ophtalmo que j'étais allée voir m'avait donné le feu vert.




Me voilà donc, un beau mois de décembre 2010, décidée à passer à l'acte. Mais par où commencer ?